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Jeudi 13 février 2025
Notre prochain colloque questionnera la créativité dans les lieux de soins parents-bébé en ambulatoire.
Vendredi 13 & Samedi 14 juin 2025
Colloque conjoint avec la WAIMH France à Paris.
Colloques précédents
Journée d’études
La fabrique du temps
Temporalités actuelles du tout-petit et de son environnement
Vendredi 19 Janvier 2024
À la Société Belge de Psychanalyse et en visio-conférence
Rue Emile Claus 49, 1050 Bruxelles
[ Flyer ]
Nos existences sont contraintes, aujourd’hui, par un rythme qui n’a pas connu d’équivalent dans l’histoire de l’humanité. Horaires surchargés, sollicitations numériques permanentes, bombardement d’informations, surf sur des « relations virtuelles » avec un risque d’un appauvrissement dans la création de liens plus approfondis,…Tout nous pousse à «l’accélération et à l’aliénation», ce temps accéléré est devenu le régisseur de notre vie et de celle de nos enfants.
La question du temps existe depuis toujours mais les sociétés modernes, surtout par leurs avancées technologiques, ont modifié le rapport au temps. Les travaux d’Harmut Rosa, sociologue et philosophe, sur « l’accélération et la résonance » nous montrent comment, aujourd’hui, nous avons de moins en moins le temps alors que nous en gagnons chaque jour grâce aux progrès techniques. Le bébé est propulsé dans cette course au temps, déjà avant sa naissance, mais le temps et les besoins de la grossesse et du développement de l’enfant apparaissent comme des invariants qui impliquent de résister à cette accélération (pour le moment !).
Comme dit MF Petersen, pour « encorder » le tout-petit dans des interactions sensorielles et émotionnelles, il est nécessaire que son environnement prenne le temps en ralentissant son propre rythme pour « l’accorder » à celui du nourrisson et déployer un véritable dialogue tonico-émotionnel qui lui permettra de grandir le plus harmonieusement possible. En effet, la dynamique et la motricité de l’adulte sont beaucoup plus rapides que celles de l’enfant[CM1] et, aujourd’hui, la société le pousse à accélérer davantage encore la cadence. Cette constatation clinique nous convoque aussi dans la nécessité d’accorder nos propres rythmes dans notre engagement thérapeutique et nos rencontres avec le tout petit et sa famille.
C’est de cet engagement dont il sera question dans la deuxième partie de la matinée. Nous vous partagerons une fabrication thérapeutique inédite. Un livre où la rythmicité, la reprise temporelle et la créativité d’une mère deviennent le ressort d’un récit croisé entre un parent, son bébé et les acteurs thérapeutiques.
En présence de l’auteure et dans un dialogue à trois voix entre un art-thérapeute, une psychanalyste et une mère devenue artiste, nous vous présenterons la réalisation d’une création hors-norme en institution.
Argument de la présentation théorico-clinique de MF Petersen-Livoir
Comme l’espace, le temps est une représentation : l’espace est la représentation des rapports qu’entretiennent entre eux et avec le milieu nos segments corporels. Représenter et spatialiser ne font qu’un. Représenter la dynamique de ces rapports, leur transformation perpétuelle est ce que nous nommerons ici « la fabrique du temps ». Nous y réfléchirons à propos du bébé, de son enrôlement dans la temporalité de ses compagnons de voyage.
Dans l’approche sensori-motrice du développement d’André Bullinger, le processus de représentation, de construction d’objets internes, trouve son origine dans le fonctionnement biologique de l’organisme autant que dans les flux sensoriels qu’il a pu capter dans son milieu. Covariants et synchrones avec ce qu’il éprouve, les signaux sensoriels issus du dialogue tonique qui s’établit avec ses proches facilitent ce processus. Ils sont nécessaires à la stabilisation d’un objet interne intégrant les diverse facettes du fonctionnement de l’organisme que nous appelons «moi». Cette subjectivation progressive de l’organisme influence en retour ce qui l’a rendue possible.
En associant cet effet miroir des flux sensoriels qu’ils mettent à sa disposition à un portage adapté à ses besoins, des parents attentifs encordent leur bébé autant que le bébé compétent embarque ses parents. Ses particularités biologiques, son milieu, la disponibilité des adultes qui en prennent soin et leur propre encordage culturel font de son existence une aventure temporelle singulière, arrimée à celle des autres.
Renseignements et inscription : secwaimhbelgolux@yahoo.fr
Colloque conjoint avec les deux WAIMH belges, la WAIMH belgo-luxembourgeoise et la WAIMH Vlaanderen :
« La force de l’engagement »
«De kracht van verbondenheid»
Avec la participation d’Alain Grégoire et Thomas Harms
Journée multilingue avec traductions simultanées
Le vendredi 24 mars 2023
à Kortenberg de 8h30 à 17h
Flyer (PDF) (cliquer sur le lien)
Argument (PDF) (cliquer sur le lien)
Appel à poster (PDF) (cliquer sur le lien)
L’union fait la force !
Nous sommes convaincus de la pertinence de cette devise et de la nécessité d’un véritable engagement dans la clinique de la petite enfance où le traumatique a largement sa place.
Pour la première fois, nous organisons ce colloque conjoint avec les deux WAIMH belges, la WAIMH belgo-luxembourgeoise et la WAIMH Vlaanderen pour penser ensemble cette clinique tout à fait spécifique.
C’est à partir de deux parcours de soins, de part et d’autre de la frontière linguistique, que nous souhaitons réfléchir à nos approches : Comment nous réunir dans nos engagements?
Quels partages sont-ils possibles dans notre travail en termes d’outils, de pistes thérapeutiques, d’approches innovantes, de manières différentes et enrichissantes d’aborder le tout-petit et sa famille?
Outre les interventions de plusieurs membres de la WAIMH BL et de la WAIMH VL, nous avons également invité deux orateurs Alain Grégoire qui est chef de service en psychiatrie périnatale et professeur honoraire à l’université de Southampton, Royaume-Uni. Il a créé et dirige le service périnatal de Hampshire qui fournit des services communautaires et hospitaliers et Thomas Harms qui est psychologue et thérapeute corporel avec des adultes, des nourrissons et des petits enfants. Il dirige le centre de prévention primaire et de psychothérapie corporelle et la clinique ambulatoire d’urgence pour les parents et les nourrissons dans le besoin à Brême.
Tout à fait impliqués et engagés dans la clinique des relations précoces, ils nous ont fait le grand plaisir d’accepter de participer à cette journée conjointe et de nous transmettre leur large expérience dans le domaine.
Nous espérons vraiment que cette journée sera à l’origine du déploiement d’un travail commun et d’une collaboration conjointe pour pour la petite enfance sur l’ensemble du territoire de notre pays.
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Le Dr Alain Grégoire est chef de service en psychiatrie périnatale et professeur honoraire à l’Université de Southampton, Royaume-Uni. Il a créé et dirige le service périnatal de Hampshire, qui fournit des services communautaires et hospitaliers (Winchester Mother and Baby Unit) complets et intégrés aux femmes avec des problèmes de santé mentale graves pendant la grossesse et après la naissance. Grâce à ses recherches sur l’importance de la santé psychique des parents pendant et après la naissance, sur le devenir de l’enfant et les conséquences délétères que peuvent avoir des troubles des interactions précoces parents-enfants, un programme de santé mentale périnatale s’est déployé dans tout le Royaume-Uni.
Thomas Harms est psychologue et thérapeute corporel avec des adultes, des nourrissons, des (petits) enfants et des couples. Depuis 1996, avec son épouse Karin Meyer-Harms, il dirige le Centre de prévention primaire et de psychothérapie corporelle (ZePP) et la clinique ambulatoire d’urgence pour les parents et les nourrissons dans le besoin à Brême. Il a mis au point sa « méthode de premiers soins émotionnels », une approche efficace pour les bébés qui pleurent, basée entre autres sur la théorie de l’attachement. En plus de sa pratique psychothérapeutique, il forme des spécialistes des domaines de la psychothérapie, de la médecine et de la prévention précoce aux méthodes de psychothérapie corporelle et de conseil en cas de crise, en Allemagne et dans d’autres pays européens.
Inscription : secwaimhbelgolux@yahoo.fr
Deuxième journée de travail de la WAIMH Belgo-Luxembourgeoise sur le bébé prématuré :
« Vis ma vie de préma »
En présentiel (nombre de places limitées) et en webinaire
Vendredi 20 mai 2022
de 08h45 à 15h
Argument (PDF) (cliquer sur le lien)
Flyer et programme (PDF) (cliquer sur le lien)
Afin de continuer la réflexion entamée lors de la matinée avec Ayala Borghini (décembre 2021) sur « le traumatique de la naissance prématuré », le Réseau Néonatal organise une discussion à plusieurs voix sur l’entrée dans la vie du bébé prématuré.
Le groupe de réflexion du réseau néonatal rassemble des soignants (infirmières, pédiatres néonatologues, psychologues, pédopsychiatres…) travaillant
spécifiquement dans les services néonataux de différents hôpitaux francophones de Belgique et du nord de la France.
Le propos de ce colloque est de se centrer sur les spécificités du vécu du bébé prématuré. Quelles traces laisse le trauma d’une naissance hyper médicalisée ? Quel est son ressenti dans la couveuse, confronté à la répétition de soins intrusifs et tentaculaires et au tourbillon des émotions de ses parents, ainsi qu’au contact avec une multitude de soignants ? Comment construire le récit du début de sa vie où se mêlent la médecine de pointe et une famille fragilisée ?
Des professionnels de première ligne, grâce à leur grande expérience au côté de ces tout-petits, essayeront de tisser à partir de leurs différents récits la grande toile du vécu d’un bébé prématuré. « Vis ma vie de préma », nous plonge directement au sein des sensations et émotions de ces petits patients si fragiles. Nous tenterons, grâce à l’observation de leurs comportements, de leur langage corporel, des interactions qu’ils nouent avec leurs parents et l’équipe soignante, de mettre du sens sur ces manifestations, de comprendre ce qui se joue pour eux et pour leurs familles et de continuer à réfléchir ensemble, en 2022, au meilleur accordage possible de nos soins.
Avec la participation d’Aude Buil, Docteure en Psychologie du développement, Psychomotricienne. Université de Paris, LPPS, ER 4057. Chargée de recherche en Néonatologie Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil (FR)
Inscriptions obligatoires par mail : secwaimhbelgolux@yahoo.fr, veuillez indiquer si vous souhaitez y participer en présentiel ou en webinaire
Renseignements : http://www.waimhbl.be
Troisième journée de travail de la WAIMH Belgo-Luxembourgeoise :
« Le traumatique de la naissance prématurée »
En présentiel (nombre de places limitées) et en webinaire
le vendredi 17/12/21
de 8h30 à 13h
Argument (PDF) (cliquer sur le lien)
Flyer (PDF) (cliquer sur le lien)
L’arrivée prématurée d’un bébé engendre stress et anxiété pour ses parents qui sont confrontés à l’irruption brutale d’une nouvelle réalité, le plus souvent totalement inattendue.
De la pensée idéalisée d’une naissance à terme, les parents doivent passer en « mode de survie ». Ils sont souvent dans l’incertitude du pronostic médical du devenir de l’enfant, particulièrement des risques vitaux et développementaux que celui-ci peut encourir. Ils sont bouleversés et sidérés par cette séparation brutale et traumatique et les angoisses de mort qui peuvent surgir. Ils décrivent souvent une suspension de la temporalité qui rend parfois difficile l’investissement de leur tout-petit et de leur nouvelle parentalité. La mère peut, elle-même, être fragilisée sur le plan somatique et être dans une urgence vitale.
Le deuil d’une naissance idéale dans un climat d’attente serein, est douloureux et reste, à long-terme, un épisode traumatique pour les parents. Les premières rencontres entre ceux-ci et leur bébé prématuré, hospitalisé en néonatalogie, avec des signes de souffrance et une grande fragilité, sont sources d’angoisse et engendrent un sentiment d’impuissance, d’étrangeté et de dépossession de leurs fonctions parentales.
Une communication transparente au sein du triangle soignants-parents-enfant et une écoute empathique et déculpabilisante sont essentielles pour soutenir le développement des premiers liens avec le bébé, pour aider les parents à mettre des mots sur le traumatique et leur permettre de se sentir acteurs dans le processus de développement de leur enfant.
Cette matinée de travail, organisée par la WAIMH BL nous permettra de déployer avec Ayala Borghini un premier volet sur le thème de la néonatalogie. Ayala Borghini déclinera son propos autour de trois axes en clinique de la prématurité: l’impact traumatique parental, l’impact et les risques pour le bébé et l’accompagnement de la famille en néonatalogie.
Une seconde journée de travail sera organisée par la WAIMH BL le vendredi 20 mai 2022 sur la même thématique de la prématurité et du soin psychique en néonatalogie.
Avec la participation de Ayala Borghini, Docteur en psychologie, psychothérapeute, Professeure Filière psychomotricité, président du comité scientifique de la formation continue en bilan sensori-moteur et formatrice « Attachement et mentalisation »
Pass covid safe requis
Inscriptions obligatoires par mail : secwaimhbelgolux@yahoo.fr
Veuillez indiquer si vous souhaitez y participer en présentiel ou en webinaire
Renseignements : http://www.waimhbl.be
Seconde journée de travail de la WAIMH Belgo-Luxembourgeoise :
« Dans la crise qui dure, comment continuer à soigner, créer et jouer ? »
En webinaire
le vendredi 23/04/21
de 8h30 à 14h30
En décembre 2020, la WAIMH belgo-luxembourgeoise a organisé une matinée d’étude qui a permis de partager avec différents intervenants médico-psycho-sociaux le travail qu’ils ont poursuivi au cœur de la pandémie. Ceux-ci ont été contraints de penser et de déployer de nouveaux outils thérapeutiques, particulièrement dans le domaine de la petite enfance, parfois en urgence, en s’appuyant sur les ressources des familles et en créant de nouveaux dispositifs d’interventions. Nous avions invité des équipes de plusieurs structures hospitalières, de pouponnières ainsi qu’une sage-femme de la région bruxelloise. Les docteurs Claire Favrot et Jacques Dayan, de Paris, ont également amené leur contribution.
Dans le fil de cette première matinée, nous organisons, le vendredi 23 avril, une seconde journée en déroulant le fil de la « crise » qui dure.
Depuis bientôt un an, nous vivons en état de pandémie. Confinement, dé-confinement, re-confinement, mesures sanitaires restrictives et contraignantes nous confrontent à une déprivation relationnelle, familiale, sociale, professionnelle.
Nous sommes entravés dans notre liberté de soigner, de créer, de jouer. Tous, nous avons pourtant besoin d’élaborer ces questions, alors que nos propres accordages sont parfois bien en peine. Les intervenants en santé mentale, et particulièrement dans le domaine de la petite enfance, essaient de trouver des contenants pour penser, afin de continuer à soutenir le réseau de soins et à s’accorder le mieux possible pour soutenir les familles.
Comment, dans cette crise qui dure, continuer à être présent, à aller vers les enfants, les bébés, les parents en souffrance ? Comment recréer du collectif autour des interventions des professionnels avec ces familles mises à mal par les manques, les défaillances, la violence,… ?
Lors de cette journée de colloque, des intervenants de première ligne dans le champ de la petite enfance, partageront leurs expériences de terrain dans ce contexte particulier et effractant. Comment ces équipes ont-elles pu s’adapter, trouver de nouveaux dispositifs d’intervention, avoir de nouveaux projets, déployer leurs ressources et leur créativité ? Et comment d’autres équipes ont été privées, en tous cas, dans un premier temps, de leur champ d’action ? Par exemple, certains lieux d’accueil parents-bébé, lieux prioritaires de socialisation, d’interaction et de médiation dans le cadre des relations précoces ont été fermés et ont laissé certaines familles dans une grande solitude. Certains professionnels ont alors développé de nouvelles propositions d’accompagnement telles que des groupes de paroles pour les jeunes parents par visio-conférence.
Enfin, qu’en est-il de ces tout-petits que nous appelons déjà « bébés-covid »? Ils viennent au monde, maintenant, dans ce contexte inédit, et nous ne savons pas encore quel sera pour eux l’impact de toute cette ambiance sur la conception, la grossesse, la naissance…
Notre journée de conférence déploiera, cette fois ces différents axes en prenant appui sur les expériences d’intervenants auprès de tout jeunes enfants et leurs familles, et exerçant dans des équipes multidisciplinaires hors du contexte hospitalier et bruxellois.
Avec la participation de Joëlle Rochette, psychologue et psychanalyste membre de la Société Psychanalytique de Paris, maitre de conférence associée à l’université Lyon 2, elle est engagée de longue date dans la périnatalité et la psychiatrie périnatale en tant que clinicienne mais aussi enseignante et chercheur.
Renseignements : secwaimhbelgolux@yahoo.fr
11 décembre 2020 – Première matinée de travail WAIMH Belgo-Luxembourgeoise :
Élaboration des vécus traumatiques de la pandémie et de ses conséquences. Créativité des équipes soignantes et des familles dans le domaine de la petite enfance.
Vendredi 11 décembre 20
de 8h30 à 13h
en webinaire
Lors de cette matinée, nous avons pensé écouter les intervenants médico-psycho-sociaux qui ont poursuivi leur travail au cœur de la crise de la pandémie en nous appuyant sur leurs réflexions pour élaborer notre pratique. Nous tenterons de penser ce moment de vacillement éventuel. De quelle façon chacun a pu déployer de nouveaux outils dans le domaine de la petite enfance, en tenant compte des ressources des familles et en les stimulant ? Comment l’inventivité et l’adaptation de nos dispositifs d’interventions ont pu poursuivre ce travail inédit dans l’après-confinement, dans la durée également et dans la dynamique stimulante que toute crise, aussi dramatique soit-elle, peut nous enseigner.
Avec la participation
du Professeur Jacques Dayan, pédopsychiatre, thérapeute des relations précoces, Professeur de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’’Université de Rennes 1/ Inserm
Vice-Président de la WAIMH France
et de Claire Favrot-Meunier
Psychiatre, Psychanalyste Centre Régional Enfance et Surdité, Pôle Paris Centre-Est
Celle-ci a développé un travail de repérage et de prise en charge précocissime des nourrissons atteints de surdité et présentant des signes de retrait à risque d’autisme. Un dispositif hors normes qui réunit psychanalyste, sensori-motricien et ostéopathe constitue la pierre d’angle de cette pratique à plusieurs. Dans ce travail singulier, l’investissement des praticiens est essentiel et la créativité en est le ressort. L’innovation fût donc de mise pendant le confinement. Un dispositif ingénieux d’écrans et de rencontres virtuelles aura permis que le bébé puisse poursuivre ses séances et qu’un travail autours du corps puisse être maintenu. Contre toute attente, ce montage virtuel a eu des effets insoupçonnés. Claire Fravrot viendra en témoigner. Nous interrogerons avec elle les modalités de ces suivis et ce qu’ils nous enseignent.
Alors que nous sommes confrontés depuis de nombreux mois à la pandémie, comment élaborer les vécus traumatiques qui y sont liés et leurs conséquences pour les tout jeunes enfants et leurs familles ? Parmi grand nombre de celles-ci, la brutale irruption de cet événement extérieur a provoqué des débordements d’angoisse qui n’ont parfois pas pu trouver d’appui ou de contenance dans leur environnement. Confinement, dé-confinement, adaptations multiples à une nouvelle « réalité », incertitudes des lendemains nous confrontent à de nouveaux paramètres.
En tant que cliniciens de la petite enfance, nous avons pu observer, pendant le confinement et ses suites, des réactions très différentes, loin d’être univoques, pour les familles et les soignants. Pour certains, l’isolement, l’anxiété, la peur de la contagion, le sentiment de solitude ont été sources d’un profond malaise. Par contre, pour d’autres parents et d’autres enfants, toute cette période a pu être vécue comme une opportunité de prendre du temps, de se retrouver et de se redécouvrir.
Nous vous proposons de réfléchir à l’adaptation déployée par les équipes soignantes, souvent avec beaucoup de créativité. Comment ces différentes approches thérapeutiques ont-elles pu répondre aux besoins essentiels de contenance et de mise en sens pour des jeunes enfants et leurs parents, effractés par les aspects traumatisants de la pandémie et parfois submergés par leurs inquiétudes? De la même manière en périnatalité, certains parents se sont sentis très isolés avec leur bébé, d’autres au contraire ont profité du temps de relation privilégiée dans un cocon avec leur tout petit, d’autres encore atteints par la crise du Covid ont vécu de manière traumatique la distance imposée.
Lors de cette matinée de travail, des intervenants médico-psycho-sociaux témoigneront, non seulement de la créativité de leur pratique, provoquée/induite par la crise, mais surtout de la façon dont ces nouveaux outils ont été maintenu ensuite. En nous appuyant sur leurs réflexions, nous souhaitons élaborer autour de nos pratiques.
Comment notre position d’écoute et d’élaboration peut-elle se décliner dans ce contexte de crise et garder une ouverture plurifactorielle et pluridisciplinaire ? Comment en tant que soignants travailler dans ce champ clinique déstabilisant sans être nous-mêmes pris dans des processus de déliaison de la pensée et de la temporalité ? Et comment ces adaptations se sont-elles autorisées, dans ce contexte si particulier, à être parfois hors-cadres voire subversives ? Comment s’inspirer de ces mouvements de création pour adapter nos dispositifs à l’âge de l’enfant et aux cadres de chaque famille ?
La situation nous a semblé très différente au sein des multiples milieux de soins : hôpitaux, pédiatrie, maternité, néo-natologie, pouponnières, services d’aide à domicile, pratique libérale… La transmission d’expériences de terrain par les intervenants de ces différents services mènera ensuite à une synthèse théorico-clinique de la matinée de travail par le professeur Jacques Dayan.
Inscription obligatoire : secwaimhbelgolux@yahoo.fr
- Gratuit pour les membres en ordre de cotisation 2020
- 60€ pour les non membres
- 30€ pour les étudiants
Secrétariat Administratif :
Mme Hélène Blondeau, Rue de Lausanne 18, 1060 Saint-Gilles
E-mail : secwaimhbelgolux@yahoo.fr
Site internet : www.waimhbl.be
Siège social de l’ASBL : Chemin des deux Villers, 10, 7812 ViIllers-Notre-Dame